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Qu’est-ce qu’un ESAT ?
Les établissements ou services d’aide par le travail (ESAT) (auparavant appelés « centres d’aide par le travail » ou CAT) sont des établissements médico-sociaux qui relèvent, pour l’essentiel, des dispositions figurant dans le Code de l’action sociale et des familles.

La loi pour le plein emploi du 18 décembre 2023 est venue renforcer les droits individuels et collectifs des travailleurs handicapés accueillis en ESAT : remboursement de titres de transport, complémentaire santé obligatoire, droit de grève, droit d’adhérer à un syndicat… en application des dispositions du Code du travail.
Les ESAT offrent aux personnes handicapées des activités diverses à caractère professionnel et un soutien médico-social et éducatif en vue de favoriser leur épanouissement personnel et social.

Qui peut être accueilli dans un ESAT ?
Les établissements ou services d’accompagnement par le travail accueillent des personnes handicapées dont la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) a constaté que les capacités de travail ne leur permettent, momentanément ou durablement, à temps plein ou à temps partiel, ni de travailler dans une entreprise dite « ordinaire » ou dans une entreprise adaptée (ex. atelier protégé) ou pour le compte d’un centre de distribution de travail à domicile (CDTD), ni d’exercer une activité professionnelle indépendante. Ils leur offrent des possibilités d’activités diverses à caractère professionnel, ainsi qu’un soutien médico-social et éducatif, en vue de favoriser leur épanouissement personnel et social. La personne handicapée qui souhaite bénéficier d’une orientation professionnelle doit en faire la demande à la CDAPH en utilisant le formulaire de demande unique.
À titre dérogatoire, par convention conclue entre France Travail, Cap Emploi et les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), ces dernières peuvent orienter un travailleur handicapé vers un ESAT sur le fondement de propositions formulées par France Travail ou les organismes Cap Emploi.

Quel est le statut des personnes accueillies en ESAT ?
La personne handicapée accueillie en ESAT n’a pas le statut de salarié soumis au Code du travail, ne bénéficie pas d’un contrat de travail et ne peut faire l’objet d’un licenciement. Cependant, elle doit signer, avec l’ESAT, un contrat d’accompagnement par le travail, conforme au modèle figurant à l’annexe 3.9 du Code de l’action sociale et des familles modifié par décret n° 2025-845 du 25 août 2025. Ce contrat est conclu pour une durée d’un an et est reconduit chaque année par tacite reconduction.

L’établissement ou le service s’engage à tout mettre en œuvre pour permettre à la personne handicapée de bénéficier de toute action d’entretien des connaissances, de maintien des acquis scolaires, de formation professionnelle susceptibles de favoriser le développement de ses compétences et de diversifier son parcours professionnel au sein du milieu protégé ou vers le milieu ordinaire de travail.

Source : travail-emploi.gouv.fr/les-etablissements-ou-services-daide-par-le-travail-esat
Qu’est-ce qu’une EBE ?
Une entreprise à but d’emploi (EBE) est une entreprise de l’économie sociale et solidaire, conventionnée par le territoire sur lequel elle est implantée et le Fonds d’expérimentation. Cette entreprise a pour fonction première de produire des emplois supplémentaires manquants sur le territoire et adaptés aux personnes privées durablement d’emploi habitantes du territoire, qu’elle embauche sur proposition du comité local pour l’emploi (CLE), en contrat à durée indéterminée (CDI) et à temps choisi.

Les emplois qu’elle produit sont dits supplémentaires ; autrement dit, ils ne concurrencent pas les emplois existants sur le territoire et viennent en soutien du tissu économique local.

Ces structures peuvent être créées ad hoc ou bien être portées par des entreprises existantes (structures de l’insertion par l’activité économique, entreprises adaptées…) qui souhaitent développer leurs outils de lutte contre la privation d’emploi.
Une fois le consensus formé entre les parties prenantes, le territoire définit le nombre d’emplois supplémentaires à créer nécessaires pour éradiquer localement la privation d’emploi. L’estimation de ce nombre d’emplois doit être ajustée au fil de la rencontre des personnes privées durablement d’emploi et tout au long de la vie du projet.

Le CLE détermine ainsi combien d’unités d’EBE doivent être créées, à court et moyen terme pour produire ces emplois sur le territoire. Une EBE est donc proposée, par un territoire habilité, au conventionnement pour réaliser l’embauche de personnes privées durablement d’emploi volontaires du territoire. Ce conventionnement est tripartite : entre l’EBE, le territoire concerné et le Fonds d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée (ETCLD). Le conventionnement concerne principalement le plan d’embauches de l’entreprise, qui prévoit sur 3 années sa montée en charge. En tant que financeurs, l’Etat et le(s) Département(s) concerné(s) sont également cosignataires de cette convention.

Source : https://www.tzcld.fr/faq/question/entreprise-a-but-demploi-ebe/
Qu’est-ce qu’une EATT ?
Tout comme l’entreprise adaptée, l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT) est un acteur économique implanté dans un écosystème qui contribue au développement de son territoire, tout en étant acteur social agissant pour la promotion d’un environnement de travail inclusif pour les travailleurs en situation de handicap.

Elle permet à leurs salariés d’exercer une activité professionnelle dans un environnement adapté à leurs possibilités afin qu’ils obtiennent ou conservent un emploi.

Les entreprises adaptées de travail temporaire (EATT) sont des spécialistes du travail temporaire tournés vers les intérimaires en situation de handicap et capables de promouvoir en situation de travail, leurs compétences et leurs acquis de l’expérience auprès des autres employeurs. A cet effet, elles proposent à leurs salariés tout au long de leur parcours dans la structure un accompagnement renforcé sur les temps de mission ou d’intermission.

Les entreprises adaptées de travail temporaire peuvent proposer des contrats de mission ou des CDI intérimaires.
Ces structures sont également vocation à proposer une solution aux autres employeurs publics ou privés en matière de recrutement et de placement.
Qu’est-ce qu’une EA ?
Une entreprise adaptée est une entreprise du milieu ordinaire, soumise aux dispositions du Code du Travail, qui a la spécificité d’employer au moins 55% de travailleurs handicapés parmi ses effectifs de production. Ces travailleurs sont recrutés parmi les personnes sans emploi les plus éloignées du marché du travail.

L’entreprise adaptée permet aux salarié.e.s d’exercer une activité professionnelle dans un environnement adapté à leurs possibilités afin qu’ils obtiennent ou conservent un emploi. Leur vocation est de soutenir l’identification ou la consolidation d’un projet professionnel du salarié handicapé et d’accompagner la réalisation de ce projet dans l’entreprise adaptée elle-même ou en dehors avec les autres employeurs.

Les entreprises adaptées peuvent mettre en oeuvre un accompagnement des transitions professionnelles afin de favoriser la mobilité professionnelle des travailleurs handicapés vers les autres entreprises en recourant au CDD « Tremplin ». L’objectif est de permettre à des personnes handicapées volontaires, dans le cadre d’un parcours limité dans le temps, de bénéficier d’une expérience professionnelle, d’une formation qualifiante et d’un accompagnement renforcé et individualisé favorisant la réalisation de leur projet professionnel à la construction duquel les personnes handicapées doivent, à leur mesure, pouvoir contribuer.

Seule une entreprise agréée en qualité d’entreprise adaptée et qui a été autorisée à y recourir dans le cadre de son agrément peut proposer le CDD « Tremplin ».
Le CDD « Tremplin » est conclu pour une durée comprise entre 4 mois minimum et 24 mois maximum (hors cas de dérogations prévus par la loi).

Quelles sont les personnes éligibles aux aides en entreprises adaptées ?
Pour mener à bien leurs missions, et notamment l’accompagnement spécifique et renforcé, les entreprises adaptées bénéficient d’aides financières de l’État, visant à compenser les conséquences du handicap soutenir les actions engagées liées à l’emploi des travailleurs handicapés dans les conditions du contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’État.

Source : travail-emploi.gouv.fr/les-entreprises-adaptees-ea-et-entreprises-adaptees-de-travail-temporaire-eatt
Qu’est ce qu’une SIAE ?
L’activité sociale des SIAE
Les SIAE luttent contre l’exclusion et le chômage et obtiennent d’excellents résultats en matière d’insertion professionnelle. En Seine-Saint-Denis, 65% de personnes ont trouvé en 2019 un emploi ou une formation à la fin de leur parcours d’insertion dans une SIAE. La recette du succès : un contrat de travail de 24 mois maximum proposé aux personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, avec comme seul prérequis leur motivation de se (ré)-insérer professionnellement. C’est l’opportunité de se former en situation de travail, de reprendre confiance en offrant des prestations et/ou des produits de qualité. Le salaire permet de rouvrir l’accès aux droits, de se stabiliser, de regagner sa dignité et de redevenir disponible pour imaginer et construire un nouveau projet de vie. Une nouvelle dynamique accompagnée par les professionnel·le·s des SIAE afin d’acquérir de nouvelles compétences, de lever les freins à l’emploi et de régler certains problèmes liés au logement, à l’accès aux droits, à la mobilité ou à la santé, etc.

L’activité économique des SIAE
Employeuses de près de 5000 salarié·e·s en Seine-Saint-Denis en 2019, les SIAE participent activement au développement de leur territoire. Leurs activités relèvent de 27 secteurs d’activités : bâtiment et construction, collecte, ramassage et traitement de déchets et d’objets à réemployer ou à revaloriser, espaces verts, nettoyage, restauration, mise à disposition de personnels, etc. et aussi peinture décorative, écoconstruction, vêtements adaptés aux personnes en situation de handicap, nettoyage d’espaces difficiles d’accès, animation d’activités favorisant le lien social, services de conciergerie, gestion urbaine de la proximité, up-cycling/transformation de textiles usagés en objets promotionnels, aménagement écologique d’espaces verts, bionettoyage, restauration avec des produits issus des circuits courts, etc.

Prestataires de qualité, co- ou sous-traitants expérimentés, les SIAE de la Seine-Saint-Denis sont des partenaires idéaux, entre autres, pour la mise en œuvre des grands projets d’aménagement du territoire, notamment dans le cadre des marchés publics avec ou sans clause sociale. S’adaptant continuellement aux spécificités des différents territoires et conjonctures, les SIAE ne cessent d’innover en créant de nouveaux modèles économiques, de nouvelles activités, des nouvelles solutions, de nouveaux modes de coopération et de mutualisation.

Le modèle économique des SIAE
Les SIAE ne peuvent accomplir leur mission d’insertion socioprofessionnelle des personnes éloignées de l’emploi que si leur activité est économiquement viable. Deux conditions sont requises pour garantir la pérennité des entreprises et associations qui portent des dispositifs IAE :
– le soutien financier par l’État* et les collectivités pour compenser le surcoût lié à l’encadrement technique, la formation et l’accompagnement socioprofessionnel des salarié·e·s en insertion
– la vente de services et/ou de produits réalisés, notamment par les salarié·e·s en parcours d’insertion entre autres par l’accès aux marchés publics et privés.

* Les partenaires financiers des SIAE :
– L’Etat via l’unité départementale de la Seine-Saint-Denis de la Drieets Île-de-France est en charge de la cohérence de l’offre de l’IAE au niveau départemental et gère les financements octroyés aux SIAE au titre de l’aide au poste d’insertion.
– Le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis apporte des cofinancements : en 2017 il a financé les Projets insertion emploi à hauteur de 11 millions d’euros, le développement de l’économie sociale et solidaire à hauteur de 3 millions d’euros, les actions de formations vers l’emploi à hauteur de 9 millions d’euros.
– Les établissements publics territoriaux et les communes, etc.
Quels prescripteur.rice.s sont habilité.e.s à prescrire un parcours IAE ?
Les prescripteur·rice·s habilité·e·s à prescrire un parcours d’IAE sont listé·e·s dans l’annexe II de l’arrêté du 7 avril 2020 :
– les acteurs du service public de l’emploi : Pôle emploi, Cap emploi, mission locale
– les services sociaux du conseil départemental
– les services pénitentiaires d’insertion et de probation – SPIP
– la Protection judiciaire de la jeunesse – PJJ
– les Centres communaux d’action sociale – CCAS – ou Centres intercommunaux d’action sociale – CIAS
– les Plans locaux pour l’insertion et l’emploi – PLIE
– les Centres d’hébergement et de réinsertion sociale – CHRS
– les Centres d’information sur les droits des femmes et des familles – CIDFF
– les services et les clubs de prévention
– l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes – AFPA
– les points et bureaux information jeunesse – PIJ – BIJ
– les Caisses d’allocation familiale – CAF
– les Centres d’accueil de demandeurs d’asile – CADA
– l’Aide sociale à l’enfance – ASE
– les Centres d’adaptation à la vie active – CAVA
– les Centres provisoires d’hébergement – CPH
– les Centres d’hébergement d’urgence
– les structures porteuses d’un agrément national Organisme d’accueil communautaire et d’activité solidaire – OACAS.

Le ou la prescripteur·rice habilité·e peut :
– proposer des candidatures aux employeur·se·s solidaires
– valider l’éligibilité à l’IAE d’un candidat pour 6 mois (valable sur toutes les structures)
– déroger aux critères administratifs exigés pour l’IAE (s’il estime qu’un parcours IAE est pertinent suite au diagnostic socioprofessionnel)
– déroger au délai de carence entre 2 Pass IAE/Agrément (délai de carence = 2 ans)
– autoriser une prolongation du Pass IAE

Les SIAE n’ont pas besoin de vérifier les critères d’éligibilité d’un candidat envoyé par un·e prescripteur·rice habilité·e avant embauche. Cependant lorsque le délai d’éligibilité de 6 mois d’un·e candidat·e est dépassé, l’employeur·se solidaire peut vérifier et valider lui·elle-même les critères d’éligibilité. Il ou elle n’a pas besoin de passer par le ou la prescripteur·rice habilité·e.

Source : site de la Plateforme de l’inclusion
Qu’est ce qu’une PMSMP (période de mise en situation en milieu professionnel) ?
S’inscrivant dans une démarche préventive (bénéficiaire salarié en recherche d’emploi ou de réorientation professionnelle) et proactive (bénéficiaire privé d’emploi, inscrit ou non auprès de Pôle emploi), les périodes de mise en situation en milieu professionnel s’adressent à toute personne faisant l’objet d’un accompagnement social ou professionnel personnalisé.

Une PMSMP peut être prescrite par des prescripteurs de plein droit, expressément désignés par la loi (Pôle emploi ; les missions locales ; les Cap emploi ; les EI, AI ou ACI) ou par des prescripteurs « mandatés » à cet effet par un prescripteur de plein droit.

L’objectif poursuivi par une PMSMP peut être soit la découverte d’un métier ou d’un secteur d’activité, soit la confirmation d’un projet professionnel, soit l’initiation d’une démarche de recrutement. Elle ne peut en aucun cas être mise en œuvre pour exécuter une tâche régulière correspondant à un poste permanent, ni pour faire face à un accroissement temporaire de l’activité, ni pour occuper un emploi saisonnier, ni pour remplacer un salarié absent.

La durée maximale d’une PMSMP est un mois.

Pendant la PMSMP, le ou la bénéficiaire n’est pas l’employé·e de la structure d’accueil et il ou elle n’est pas rémunéré·e par elle. Il ou elle conserve le statut, le régime d’indemnisation ou la rémunération dont il bénéficiait antérieurement. S’il ou elle est salarié·e, il ou elle retrouve son poste de travail à l’issue de la période.
Qu’est ce que la Plateforme de l’inclusion ?
La Plateforme le l’inclusion est un guichet unique en ligne destinée à faciliter les liens entre les employeur·se·s solidaires (SIAE, GEIQ, EA, EATT), les candidat·e·s à un parcours en insertion socioprofessionnelle chez un·e employeur·se solidaire, les prescripteur·rice·s de tel parcours et les orientateur·rice·s vers ces parcours.

La Plateforme de l’inclusion a pour objectif de :
– faciliter l’identification des SIAE sur le territoire en centralisant un registre de l’offre de parcours d’IAE
– fluidifier le recrutement des personnes éligibles à un parcours d’IAE
– réduire la charge administrative des SIAE et optimiser le suivi des parcours
– renforcer les outils de suivi et de pilotage de la performance par les SIAE comme pour les acteurs publics
– stimuler le développement et l’accès aux outils digitaux d’appui aux parcours d’insertion
– analyser statistiquement et améliorer la compréhension de l’évolution structurelle des bénéficiaires de l’IAE.

Source : Article 1 de l’Arrêté du 7 avril 2020 portant création d’un traitement automatisé de données à caractère personnel relatif à un téléservice visant à faciliter la mise en œuvre des parcours d’insertion par l’activité économique dénommé « plateforme de l’inclusion »

Concrètement, la Plateforme de l’inclusion permet :
• aux demandeur·se·s d’emploi :
– de rechercher des prescripteur·rice habilité·e·s à prescrire un parcours d’IAE : https://emplois.inclusion.beta.gouv.fr/search/prescribers
– de rechercher des offres de parcours d’insertion des entreprises solidaires, notamment des offres de parcours d’IAE : https://emplois.inclusion.beta.gouv.fr
– de sélectionner des offres de parcours à proximité de leur lieu de résidence
– d’envoyer en ligne des candidatures pour intégrer un des parcours d’insertion proposés par les entreprises solidaires
– de suivre l’avancement des candidatures : à l’étude, acceptée, pour plus tard, refusée, etc.
Pour en savoir plus consultez le mode d’emploi « candidat » sur le site de la Plateforme de l’inclusion.

• aux orienteur·se·s vers des parcours d’IAE :
– d’administrer une page de présentation de leur organisme
– d’identifier les opportunités de parcours d’insertion, et notamment des parcours d’IAE, grâce au moteur de recherche des emplois de l’inclusion : https://emplois.inclusion.beta.gouv.fr
– postuler en ligne pour la personne accompagnée auprès des entreprises solidaires
– suivre l’avancement de ces candidatures : à l’étude, acceptées, pour plus tard, refusées, etc.
– à inviter ses collaborateur·rice·s à rejoindre le compte qu’il ou elle a créé pour son organisation
– d’échanger sur le Forum de discussion avec la communauté des acteur·rice·s de l’inclusion : https://communaute.inclusion.beta.gouv.fr.
Pour en savoir plus consultez le mode d’emploi « prescripteur/orienteur » sur le site de la Plateforme de l’inclusion.

• aux prescripteur·rice·s habilité·e·s de parcours d’IAE :
– d’administrer une page de présentation de leur organisme
– d’identifier les opportunités de parcours d’insertion, et notamment des parcours d’IAE, grâce au moteur de recherche des emplois de l’inclusion : https://emplois.inclusion.beta.gouv.fr
– postuler en ligne pour la personne accompagnée auprès des entreprises solidaires
– suivre l’avancement de ces candidatures : à l’étude, acceptées, pour plus tard, refusées, etc.
– à inviter ses collaborateur·rice·s à rejoindre le compte qu’il ou elle a créé pour son organisation
– d’échanger sur le Forum de discussion avec la communauté des acteur·rice·s de l’inclusion : https://communaute.inclusion.beta.gouv.fr
– de valider l’éligibilité de la personne accompagné pour intégrer un parcours d’IAE en réalisant un diagnostic socioprofessionnel individuel
– de déroger aux critères administratifs exigés pour un parcours d’IAE
– de déroger au délai de carence de deux ans imposé entre deux parcours d’IAE
– d’autoriser une prolongation de parcours d’IAE.
Pour en savoir plus consultez le mode d’emploi « prescripteur/orienteur » sur le site de la Plateforme de l’inclusion.

• aux employeur·se·s solidaires, notamment les SIAE :
– d’administrer une page de présentation de leur structure
– de publier des fiches de postes
– de recevoir directement des candidatures aux parcours d’insertion
– de signaler l’avancement d’une candidature : à l’étude, acceptées, pour plus tard, refusées, etc.
– de valider l’éligibilité du ou de la candidat·e pour un parcours d’IAE (candidature spontanée ou adressée par un·e orienteur·se) en réalisant un diagnostic socioprofessionnel individuel
– de confirmer une embauche et d’obtenir automatiquement en ligne le Pass IAE de la personne recrutée
– de suspendre un Pass IAE
– d’inviter ses collaborateur·rice·s à rejoindre le compte qu’il ou elle a créé pour son organisation
– d’échanger sur le Forum de discussion avec la communauté des acteur·rice·s de l’inclusion : https://communaute.inclusion.beta.gouv.fr.
Pour en savoir plus consultez le mode d’emploi « employeur solidaire » sur le site de la Plateforme de l’inclusion.

La Plateforme de l’inclusion a été conçu dans le cadre du Pacte d’ambition pour l’IAE, un dispositif d’État pour l’inclusion par l’activité économique des personnes les plus éloignées de l’emploi en raison de difficultés sociales, professionnelles, ou de santé. C’est un téléservice évolutif porté par le Haut-commissariat à l’emploi et à l’engagement des entreprises – HCEEE, la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle – DGEFP, les services Pôle emploi et accompagné par la Direction interministérielle au numérique – DINUM.

La Plateforme de l’inclusion a été expérimenté dans un premier temps sur trois départements dont la Seine-Saint-Denis, afin de lever les obstacles à une augmentation importante du nombre de bénéficiaires des SIAE et des entreprises adaptées (EA) avant son déploiement national.
Comment est évaluée l’éligibilité d’un candidat à un parcours d’IAE ?
Seuls les prescripteur·rice·s habilité·e·s et les SIAE peuvent valider l’éligibilité à un parcours d’IAE d’un·e candidat·e

Les orienteur·se·s et les candidat·e·s ne peuvent pas valider d’éligibilité à un parcours d’IAE.

L’éligibilité d’un·e candidat·e à un parcours d’IAE est évaluée sur la base d’un diagnostic socioprofessionnel réalisé dans le cadre d’un entretien. L’éligibilité est ensuite vérifiée grâce aux critères administratifs cités ci-dessous.

Si l’éligibilité n’a pas été évaluée et validée par un·e prescripteur·rice habilité·e, c’est à la SIAE d’évaluer et de valider l’éligibilité.

Source : Plateforme de l’inclusion

Un·e candidat·e est éligible à un parcours d’IAE dans une SIAE s’il répond à :
– au moins 1 critère administratif de niveau 1 (voir ci-après les critères de niveau 1)
– ou à un cumul de 3 critères administratifs de niveau 2 (voir ci-après les critères de niveau 2). Exception : s’il s’agit d’une ETTI, 2 critères administratifs de niveau 2 sont suffisants.

• Les critères administratifs de niveau 1
– Bénéficiaire RSA (socle) : sur attestation RSA
– Allocataire ASS : sur attestation ASS
– Allocataire AAH : sur attestation AAH
– Demandeur·se d’emploi de très longue durée – DETLD (+ 24 mois d’inscription en continu chez Pôle emploi) : sur attestation d’inscription Pôle emploi

• Les critères administratifs de niveau 2
– Niveau d’étude 3 (CAP, BEP) ou infra : sur justificatif diplôme ou attestation sur l’honneur
– Senior (+ 50 ans) : sur pièce d’identité
– Jeune (- 26 ans) : sur pièce d’identité
– Sortant·e de l’ASE : sur attestation ASE
– Demandeur·se d’emploi de longue durée – DELD (12 à 24 mois d’inscription en continu chez Pôle emploi) : sur attestation d’inscription Pôle emploi
– Travailleur·se en situation de handicap : sur attestation RQTH
– Parent·e isolé·e : sur attestation de la Caisse d’allocations familiales – CAF
– Personne sans hébergement / hébergée / ayant un parcours de rue : attestation sur l’honneur
– Personne récemment arrivée en France : sur justificatif CIR de – 24 mois
– Résident·e en ZRR : sur justificatif de domicile
– Résident·e en QPV : sur justificatif de domicile

Source : Annexe I : Liste des données à caractère personnel et des informations enregistrées dans le traitement »Portail de l’inclustion » de l’Arrêté du 7 avril 2020 portant création d’un traitement automatisé de données à caractère personnel relatif à un téléservice visant à faciliter la mise en œuvre des parcours d’insertion par l’activité économique dénommé « plateforme de l’inclusion »
Qu’est ce qu’un Pass IAE (insertion par l’activité économique) ?
Le Pass IAE permet au titulaire du pass d’être recruté·e par toutes les SIAE. Il est nominatif et valable pour une durée de 2 ans.

Seules les personnes éligibles à un parcours d’IAE peuvent obtenir un Pass IAE.

La validation de l’éligibilité à un parcours d’IAE se fait uniquement par un·e prescripteur·rice habilité·e ou une SIAE.

Le Pass IAE est délivré après la validation d’une embauche pour un parcours d’IAE par une SIAE. La validation se fait en ligne via la Plateforme de l’inclusion.

Chaque Pass IAE est associé à un numéro d’agrément, nécessaire aux SIAE notamment pour bénéficier d’une aide au poste pour l’embauche d’un·e salarié·e en parcours d’insertion et réaliser leurs démarches dans l’Extranet IAE 2.0 de l’Agence de services et de paiement (ASP).

Source : Plateforme de l’inclusion
Qu’est ce qu’un parcours d’IAE (insertion par l’activité économique) ?
Les parcours d’insertion par l’activité économique sont destinés aux personnes sans emploi qui rencontrent des difficultés professionnelles et sociales particulières ne leur permettant pas d’accéder à l’emploi dans des conditions habituelles du marché du travail : les demandeur·se·s d’emploi de longue durée, les bénéficiaires RSA, les allocataires ASS ou AAH, etc.

Ces parcours d’IAE de 4 à 24 mois sont mis en œuvre par des SIAE.

L’objectif du parcours d’IAE : donner toutes les clés pour trouver, à l’issue du parcours, un emploi stable sur le marché du travail classique ou une formation adaptée aux projets professionnels. L’originalité des parcours IAE proposés par les SIAE consiste dans la proposition d’un travail rémunéré à durée déterminée associé à des formations et à un accompagnement social et professionnel permettant de lever des freins à l’emploi.

Concrètement, lors d’un parcours d’IAE les bénéficiaires du parcours se forment en situation de travail en réalisant des services et produits commercialisés par une SIAE. En 2020, la Seine-Saint-Denis compte 94 SIAE œuvrant dans 27 secteurs d’activités différents.

L’intégration d’un parcours d’IAE permet :
– d’acquérir de nouvelles compétences relatives aux métiers exercés par la SIAE proposant le parcours d’IAE
– de tester l’affinité avec ces métiers
– de construire un projet professionnel adapté à ses besoins et envies professionnelles.

Le parcours d’IAE d’un·e salarié·e en insertion est accompagné par :
– un·e encadrant·e technique qui veille à la bonne exécution du travail, explique les techniques, les gestes et postures.
– un·e conseiller·e en insertion socioprofessionnelle qui aide le ou la salarié·e en parcours d’IAE à lever ses freins à l’emploi (problèmes d’accès au logement, des problèmes de santé, des difficultés d’accès aux droits, etc.), à définir leur projet professionnel ou acquérir des techniques de recherche d’emploi, à trouver des financements pour intégrer une formation professionnelle favorisant le retour à l’emploi, etc.

Les candidatures à un parcours d’IAE peuvent être posées directement en ligne via la Plateforme de l’inclusion.
Qu’est ce que l’IAE (l’insertion par l’activité économique) ?
A la fin des années 1980 déjà, des travailleurs sociaux et travailleuses sociales constatent l’absence de solutions d’insertion socioprofessionnelle adaptées aux personnes sorties du système classique. Ils et elles expérimentent des espaces de production et démontrent que l’on peut professionnaliser et former en mettant à l’emploi des personnes en difficultés sociale et économique. En 1999, l’efficacité de ces initiatives a finalement convaincu les législateurs d’inscrire ces dispositifs dans le Code du travail sous l’appellation « insertion par l’activité économique – IAE ».

En 2005, la Loi de programmation pour la cohésion sociale (2005-2009) a réaffirmé le rôle de l’IAE comme acteur à part entière dans la lutte contre l’exclusion et le chômage.

La dernière modification de l’article concernant l’IAE dans le Code du travail a été effectué en 2008, suite à la loi généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d’insertion en 2008. Voici la définition de l’IAE selon le Code du travail actuel : « L’insertion par l’activité économique a pour objet de permettre à des personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion professionnelle. Elle met en œuvre des modalités spécifiques d’accueil et d’accompagnement. L’insertion par l’activité économique, notamment par la création d’activités économiques, contribue également au développement des territoires. »

Fin 2019, le secteur de l’IAE en France compte 134 300 salarié·e·s, ce qui représente 82 700 emplois en équivalents temps plein (ETP), répartis dans 3 843 structures conventionnées par l’État. En 2019, les salarié·e·s en parcours d’IAE se répartissent sur les différents types de dispositifs IAE de la manière suivante : 39% travaillent dans des ACI, 39% dans des AI, 12% dans des EI et à 10% dans des ETTI.

Source : Dares Résultats « L’insertion par l’activité économique en 2019 »