L'enquête montre que les publics accueillis en ACI sont généralement particulièrement éloignés de l'emploi : des demandeur.se.s d'emploi de longue durée, allocataire.rice.s des minimas sociaux, personnes peu ou pas qualifié.e.s, sans ressources, habitant.e.s les zones prioritaires, réfugié.e.s, etc. qui cumulent les difficultés sociales (maîtrise insuffisante du français, sans logement, problèmes d'accès aux droits et de santé, isolement, etc.). Plus de trois quart des structures ne demandent pas de pré-requis à l'embauche. Les structures participant à l'enquête constatent que les situations individuelles des publics s'aggravent, avec de plus en plus de personnes sans aucune ressource (financières, relations sociales...).
L'enquête a de plus démontré que les ACI franciliens sont des organismes particulièrement dynamiques qui cherchent en permanence à concilier leur projet économique et leur finalité sociale. Certaines dimensions de leurs modèles socio-économiques conjuguées à leur environnement institutionnel (contraintes réglementaires, changements d’orientations des partenaires) tendent à exposer ces projets à une plus grande fragilité. Le rapport a permis de lister les principales causes qui fragilisent les modèles socio-économiques des ACI franciliens et qui sont susceptibles de remettre en cause l’offre de parcours IAE proposée globalement par ces acteurs. Les marges de manœuvres et la capacité à rebondir se resserrent pour certaines structures, avec des difficultés récurrentes à pérenniser le niveau des co-financements publics nécessaires à la mise en œuvre de leurs missions d’insertion.
L’étude menée a mis en exergue plusieurs facteurs sur lesquels il est possible d’agir afin d’accompagner une consolidation et un renforcement des modèle socio-économiques des ACI franciliens. Ces éléments nous ont permis à CHANTIER école IDF et la Fédérations des acteurs de la Solidarité IDF d'identifier 7 grands axes de travail déclinés sous la forme de préconisations .
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